Carine
Artiste & yogini !
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En quelques mots, qui es-tu ?
Carine, 40 ans, à Paris depuis 7 ans et maman d’une grande fille. Je suis plasticienne et enseignante en arts plastiques, en REP en collège.
J’aime occuper mon temps libre par des visites de musées, des expositions, m’imprégner de culture et musique !
- Quelles raisons t’ont amenée sur la voie du yoga ?
La découverte du yoga est une belle surprise ! J’y suis arrivée par hasard, par plusieurs chemins. Je cherchais à m’investir dans une activité physique qui me soit bénéfique. Mais je ne parvenais pas à m’astreindre à long terme à de la gym, de la musculation, du running, etc. Et, deux ans en arrière, j’ai fait quelques séances d’hypnose, qui m’ont conduite vers la méditation. De là, j’ai commencé à porter un regard curieux sur le yoga. En parallèle, dans mon établissement, j’ai mis en place un atelier d’art thérapie, suivie dans cette direction par une de mes collègues qui a développé un atelier de relaxation. Nous avons associé nos idées pour les proposer à nos élèves, et cela m’a convaincu d’y venir pour moi également… Tous ces chemins ont convergé, et me voilà adepte du yoga aujourd’hui ! - Depuis quand pratiques-tu le yoga ?
J’ai démarré il y a 1 an maintenant avec Cécile, en Vinyasa. Je pratique en cours une fois par semaine ; et j’ai suivi avec assiduité les cours en ligne plusieurs fois par semaine pendant le confinement ! C’était ma pause, ce temps pour moi, où j’ai pu conserver mes habitudes yoga, malgré cette période perturbée. Même si internet donne accès à une offre prolifique, j’ai apprécié retrouver Cécile avec qui j’ai appris le yoga, retrouver mon rythme de cours, les ajustements à l’oral qui me correspondent, et cela m’a beaucoup convenu. - Quels changements as-tu pu observer depuis que tu pratiques ?
Au quotidien, j’ai une conscience plus fine de ma respiration : je me rends compte quand ma respiration est négligée.Je suis maintenant attentive à ma posture. Je me rends vite compte quand je me tiens mal, et je corrige : je place mieux mon bassin, mes épaules.J’utilise aussi les verrous énergétiques du yoga dynamique, les bandhas : engagement du plancher pelvien, du tonus abdominal, et cela m’a par exemple donné l’énergie nécessaire pour arriver au bout de ma sortie vélo 😉
J’ai l’impression d’avoir une meilleure maîtrise de mon corps, qui est devenu un allié dans ma vie de tous les jours, je n’ai plus de dissociation corps-esprit. Je me sens aussi moins anxieuse, moins parasitée par les projections futures, l’attachement au passé. - Quel est ton meilleur moment yoga ? La pose que tu préfères pratiquer ?
J’adore le pranayama : les exercices de respiration ; et plus je les fais en cours, plus j’instaure cette routine à la maison. C’est une expérience corporelle et du souffle que j’aime, qui m’ouvre à d’autres champs de sensations.J’adore toutes les postures d’extension de la colonne, pour la sensation d’ouverture qu’elles créent : le pont, l’arc, le chameau ; qui sont en plus des poses « challengeantes » !
J’aime beaucoup les guerriers qui m’apportent présence, ancrage, et toutes les postures en équilibre comme l’arbre, le guerrier 3, où je trouve une certaine satisfaction à observer ma progression au fil des séances.
Je me souviens aussi avoir été touchée lors d’une séance où Cécile nous a lu pendant la relaxation un extrait de texte d’Eckhart Tolle sur l’instant présent. Cela m’avait beaucoup parlé. - Un mot ou petite maxime qui résumerait ton expérience yoga ?
Pendant les cours : concentration, force & précision. On est obligé d’être investi totalement dans ce que l’on fait, au moment où on le fait, et de manière précise. Après les cours : apaisement, légèreté. - Une petite routine bien-être à nous partager ? … Et un plaisir coupable… ?
Ma routine bien-être passe par le contact avec l’art, les expos qui me font voyager et m’apaisent. Ou encore rentrer chez moi, tester mes propres mélanges de tisanes avec les plantes glanées chez l‘herboriste, et les savourer… Parfois, je dois avouer que c’est loupé -rires- !
Un plaisir coupable… Un bon vin blanc, plutôt sec 😉 - Ce qui te fait perdre ton contrôle, toute yogini que tu restes ?
Tous les petits comportements égoïstes qui donnent lieu à un bouillonnement d’incivilités dans la ville. - Le cliché autour du yoga qui t’exaspère le plus ?
Quand j’entends que le yoga n’est pas un sport, dans le sens où c’est une activité peu tonique, ou que les bénéfices sont longs à venir.Alors qu’après chaque séance, l’effet est immédiat pour moi : je ressens un grand calme, plus d’ouverture, et un sentiment de paix s’installe.
Et puis, mon corps s’est renforcé musculairement parlant ! - Ta modeste contribution pour apporter un peu de mieux à ce monde ?
Accompagner au mieux mes élèves dans la construction de leur confiance en eux. Les aider, par l’expression artistique, à s’évader de leur quotidien, en les ouvrant à la culture.